L’alpinisme : un projet prévu sur 5 ans
Cette partie du projet va intégralement être réalisée par Camilo et Thomas, les membres du CSF ne participeront donc pas aux ascensions qui vont être citées ci-après, ces dernières nécessitant beaucoup d’expérience dans l’alpinisme.
Dans ce projet de gravir la plus haute montagne de chaque continent sans prendre l’avion, il a été nécessaire de mettre une cohérence dans l’ordre des sommets visés. L’objectif est donc de monter en difficulté au fur et à mesure du projet.
La difficulté peut se répartir en trois catégories majeures :
- L’altitude du sommet
- La technicité de la montagne
- La logistique du voyage pour aller jusqu’à la montagne
Afin d’établir l’ordre le plus cohérent possible, ils se sont donc appuyés sur ces trois catégories et ont attribués une note de 1 à 4 pour chacune d’entre elles :
Ordre | Sommet | Altitude | Technicité | Logistique |
---|---|---|---|---|
1 | Elbrouz | 2 | 2 | 1 |
2 | Kilimandjaro | 2 | 2 | 2 |
3 | Denali | 3 | 4 | 3 |
4 | Everest | 4 | 3 | 2 |
5 | Aconcagua | 3 | 2 | 4 |
6 | Vinson | 2 | 3 | 4 |
7 | Koscusko | 1 | 1 | 4 |
8 | Pyramides de Cartensz | 2 | 2 | 4 |
Ainsi, Camilo et Thomas ont décidé de commencer par l’Elbrouz, sommet peu technique et dont la logistique était relativement simple. Ils vont ensuite entamer l’ascension du Kilimandjaro dont l’ascension est peu difficile mais dont la logistique pour s’y rendre est relativement compliquée et plus longue que pour l‘Elbrouz. Ces deux premiers sommets sont l’opportunité de se roder.
Ils enchaineront ensuite avec le Denali dont la logistique va être bien plus compliqué puisque cela inclura une partie en bateau et une autre en vélo. Fort de leur expérience des deux ascensions précédentes ils auront appris à se connaître sur la partie nutrition ainsi que sur le matériel dont chacun a besoin pour les ascensions (même si ces derniers font régulièrement des ascensions ensemble pour travailler ces points).
Dans un quatrième temps ils entameront l’Everest. La logistique sera simple et la montagne relativement peu technique. Mais l’altitude sera un point très compliqué. Deux années seront donc nécessaire pour travailler l’acclimatation de manière très sérieuse pour y arriver. À savoir qu’ils prévoient de passer une saison entière sur ce site pour s’assurer d’avoir une acclimatation optimum.
Enfin, les autres montagnes se feront d’une seule traite. Ici, le véritable défi sera la logistique. Pour cela, ils pourront s’appuyer sur leurs expériences précédentes ainsi que sur l’expérience de Loup Supéry pour sa connaissance de l’antarctique pour les guider.
Voici le planning qui a été convenu (en raison de la crise sanitaire du COVID-19, il est possible que ce dernier soit amené à être modifié, notamment pour le Kilimandjaro) :
Le Mont Elbrus
Le défi a commencé cette année (2019) avec le mont Elbrus. Situé dans le nord du Caucase, en Russie, il est le point culminant de cette chaîne de montagnes. Avec ses 5 642 mètres, il est également le plus haut sommet d’Europe.
Le départ s’est effectué le 3 Juillet, en train et en bateau jusqu’à Tbilissi en Georgie. La suite du voyage s’est déroulé comme suit :
Du 7 Juillet au 11 Juillet : Acclimatation avec ascension du troisième plus haut sommet géorgien (septième du caucase), le Kazbek.
Du 12 au 18 Juillet : Ascension de l’Elbrus, 5642m, par le versant Nord. On choisit le versant Nord pour éviter les remontées mécaniques du versant Sud.
Du 19 Juillet retour en France : transport en train et bateau.