Né de l’idée de mettre en place une ingénierie de terrain, humaine et solidaire, le projet d’aide au développement au Sénégal voit aujourd’hui une dizaine d’étudiants du CSF s’activer autour de lui.
Le but est simple : appliquer nos connaissances techniques développées à l’ENSMA à la résolution de problématiques réelles du quotidien de villageois de la communauté rurale de Boulal.
Pour mieux cerner ces difficultés, une équipe d’étudiants s’est rendu sur place en janvier 2020. Ils en sont revenus pleins de beaux visages en tête, déjà nostalgiques de la Teranga sénégalaise, cet art de vivre et de partager des moments simples et uniques. Le récit de ce voyage est à retrouver chaque semaine dans la section Actualité du projet.
En plus d’un petit fragment de la richesse sénégalaise, ce voyage leur a permis de structurer leur projet autour des priorités pour les habitants de Boulal. Accès à l’eau, l’électricité, l’éducation, la santé ; valorisation des cultures maraîchères et des élevages bovins… les difficultés dans le développement de cette communauté sont aussi nombreuses que les opportunités présentes pour faire de ce coin de la brousse sénégalaise un lieu prospère et agréable à vivre. Vous pouvez retrouver dans les différentes section du projet, les solutions techniques que nous souhaitons mettre en place dans chaque secteur, afin d’accompagner au mieux cette communauté dans son propre épanouissement.
Actuellement, nous venons de créer l’association loi 1901 Adia. En effet, Adia est la détentrice du secret du lait dans la cosmogonie Peul, ethnie locale, et nous a donc paru idéale pour représenter notre démarche au Sénégal, sachant que le lait est au centre du mode de vie Peul.
Parallèlement, comme beaucoup, nous avons été un peu affecté par la situation exceptionnelle que le monde traverse actuellement. En effet, alors que nous mettions en place des groupes de travail, nous nous sommes retrouvés confinés, avec des difficultés pour se coordonner efficacement.
Cependant nous avons quand même réussi à avancer, grâce à la détermination de tout le monde. Le cahier des charges précis des éoliennes est prêt, la budgétisation de l’envoi des collectes est en cours, et les activités pédagogiques prennent forme jour après jour. Le travail avec Bordeaux est ralenti du fait de la situation mais il suit son cours. Concernant les groupes sur le réseau hydraulique et le système de refroidissement, ils sont à l’arrêt, dans l’attente de réception de documents techniques d’entreprises surmenées dans cette période. Cependant, les indicateurs sont tous au verts et nous avons le ferme espoir de pouvoir récupérer ces documents dans le cours de l’été, afin d’être fin prêt pour se remettre sérieusement au travail en septembre avec les nouveaux arrivants !!
N’hésitez pas à vous promener un peu dans les différentes section du projet si vous voulez en apprendre plus, et à nous contacter si vous ne trouvez pas toutes les informations que vous cherchez : asso.adia@gmail.com
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